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L'Association L’Appartement
d’Auguste Perret, Paris
2022
l'Ange Volant, Gio Ponti
2021
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ouverture prochainement
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L'Association

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Un programme dédié à la mise en lumière du patrimoine architectural en conversation avec la création contemporaine

Notre Mission

L’association a pour vocation la valorisation du patrimoine architectural et de la création contemporaine. Elle met en valeur des trésors cachés ou méconnus de l’architecture et donne exceptionnellement accès à des lieux privés habituellement fermés au public. Elle favorise leur découverte et leur connaissance. Ces lieux sont mis en regard avec la création contemporaine afin de révéler leur résonance artistique et redonner vie à l’esprit qui les anime.

À travers son programme d’exposition dans des lieux rares appartenant à l’histoire de l’architecture, l’association Genius Loci rend hommage à des créateurs phares dans une approche humaine et intimiste de leur œuvre et de leur parcours.

S’affranchissant des frontières entre les arts et établissant des ponts entre passé et présent, patrimoine et modernité, chaque exposition rassemble des artistes de différentes disciplines artistiques - des arts visuels jusqu’à l’olfaction, la musique et les arts numériques.

Par ses expositions-expériences, l’association Genius Loci cherche à faire vivre l’architecture dans une approche sensorielle et émotionnelle, de manière à révéler l’identité profonde d’une œuvre.

Les visites des expositions sont ouvertes à tous, sur réservation et s’adressent au plus grand nombre.

VUE DE LA FAÇADE DU 51, RUE RAYNOUARD, OÙ SE TIENDRA GENIUS LOCI, L’APPARTEMENT D’AUGUSTE PERRET - EDITION 2 © JÉRÉMIE LÉON

EXPOSITIONS-EXPÉRIENCES

Genius Loci est un programme inédit d’expositions immersives faisant dialoguer l’architecture, le design et l’art contemporain. Chaque édition ouvre les portes d’un lieu historique à la dimension artistique exceptionnelle et révèle son aura au travers d’œuvres et de commandes spéciales inspirées par le génie du lieu et la personnalité de son créateur.

Pensé comme une déambulation émotionnelle, Genius Loci invite le public dans un ici et maintenant qui convoque tous les sens. Une expérience intimiste, à la fois visuelle, sonore et olfactive qui prend sa source dans l’architecture et sa pensée vivante. Genius Loci est un projet international et itinérant conçu par Marion Vignal porté par l’association éponyme.

En savoir plus:

EDITION 2022
GENIUS LOCI - L'APPARTEMENT D’AUGUSTE PERRET
PARIS, DU 15 AU 23 OCTOBRE 2022
EDITION 2021
GENIUS LOCI - L’ANGE VOLANT, GIO PONTI
GARCHES, DU 16 AU 24 OCTOBRE 2021

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Rejoignez une communauté internationale de passionnés, connaisseurs et professionnels de l’art contemporain, du design et de l’architecture. Genius Loci est une association loi 1901 basée à Paris qui a pour vocation la valorisation du patrimoine architectural et de la création contemporaine.

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L'Équipe

Marion Vignal, curatrice

Marion Vignal est commissaire d’exposition et autrice. Experte en design et en art contemporain, elle accompagne et soutient la jeune création internationale par le biais d’expositions, de commissions et de projets spéciaux. Diplômée en littérature et en histoire de l’art, elle est l’autrice de plusieurs ouvrages sur l’histoire du design (Femmes Designers, un siècle de créations), l’architecture d’intérieur (Charles Zana, Intérieurs) et l’art olfactif (Chanel, Editions de Parfum Frédéric Malle : Les Vingt premières Années). Elle est présidente d’ida M., studio de conseil éditorial et artistique qu’elle a fondé à Paris en 2015 et présidente de l’association Genius Loci, créée en 2021. Elle a signé le commissariat de l’exposition éponyme à L’Ange Volant de Gio Ponti, à Garches en octobre 2021, rassemblant plus de vingt artistes invités à dialoguer avec l’esprit du lieu.

© Mathieu Salvaing

Bénédicte Hurel, directrice de production

Formée à la gestion des industries du luxe et à l’Ecole du Louvre, Bénédicte Hurel est consultante dans l’univers de la mode et de l’art contemporain. Elle a mené plusieurs missions de développement pour des maisons de création à New York et à Paris. Elle conseille aujourd’hui des clients privés comme des entreprises ou des personnalités publiques. Collaboratrice régulière de l’agence de conseil ida M. depuis 2017, elle a co-fondé l’association Genius Loci créée en 2021. Elle dirige la production des expositions-expériences du programme Genius Loci. De 2008 à 2014, elle a été membre du conseil d’administration de l’association Make-A-Wish® France.

Bianca D’Ippolito, chef de projet

Architecte de formation, Bianca D’Ippolito est consultante dans le domaine de l’art, du design et de l’architecture. Elle vit entre Paris et Milan et consacre sa carrière à la promotion des artistes contemporains, ainsi qu’au développement de leurs œuvres dans le cadre architectural. Elle conseille des particuliers, ainsi que des architectes et a livré plusieurs projets en France, Italie, Royaume-Uni et États-Unis.

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contact@geniusloci-experience.com

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L’Appartement d’Auguste Perret, Paris - 2022

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L’APPARTEMENT
D’AUGUSTE PERRET

15.10 – 23.10 2022

Pour son Edition 2 placée sous le patronage de l’Académie des beaux-arts, du Conseil économique, social et environnemental ainsi que du Mobilier national, Genius Loci révèle pour la première fois au public le chef d’œuvre Art déco conçu par l’architecte Auguste Perret en 1932, au septième étage du 51, rue Raynouard, à Paris. L’exposition-expérience Genius Loci, L’Appartement d’Auguste Perret, sous le commissariat de Marion Vignal, invite à découvrir ce bâtisseur qui voulait « faire chanter l’architecture », sous d’autres facettes, comme celles de designer, de décorateur, de grand amateur de sculpture, de musique, de poésie, et d’amoureux des chouettes et des anges. Son approche néo-classique du béton armé, la pureté de son esthétique aux références antiques, ainsi que ses grands thèmes d’inspiration sont célébrés à travers les œuvres et les installations, pour certaines inédites, de 34 artistes invités, de la sculpture au parfum.

GENIUS LOCI, L’APPARTEMENT D’AUGUSTE PERRET - EDITION 2 © JÉRÉMIE LÉON

Le Lieu

Architecte visionnaire, pionnier du béton armé et entrepreneur, Auguste Perret signe avec le 51, rue Raynouard, sur la colline de Passy, une œuvre de maturité. Il a presque 60 ans quand, en 1932, il installe son agence au rez-de-chaussée de l’immeuble et, au septième étage, son appartement privé, avec vue panoramique sur le ciel de Paris. À cette époque, Auguste Perret a notamment déjà construit l'immeuble de la rue Franklin, le garage Ponthieu, le Théâtre des Champs-Élysées, la salle Cortot. Il se prépare aux chantiers du bâtiment du Mobilier national et du Palais d'Iéna. L’immeuble de la rue Raynouard devient l’épicentre de sa vie parisienne et son appartement, le théâtre de nombreuses réceptions où il convie ses amis artistes, écrivains et musiciens. L’architecte a imaginé dans cet écrin de bois et de béton, reflet de la quintessence de son art, jusqu’aux moindres détails de mobilier, de mosaïques, de miroirs, d’appliques... Après sa mort, en 1954, son épouse lèguera l’appartement à l’Association Auguste Perret, créée par les anciens élèves du maître de l’équerre qui a conservé dans son état d’origine ce lieu classé Monument Historique.

Les Artistes

André Abbal

Fils et petit-fils de tailleurs de pierre, le sculpteur André Abbal (1876-1953) a étudié à l’école des beaux-arts de Toulouse avant de rejoindre les beaux-arts de Paris. En 1913, il présente au Salon des Artistes Français « Le Génie luttant », une œuvre directement taillée dans la pierre, inspirée par l’art médiéval italien et l’art roman français. Sa création fait scandale chez les défenseurs de la tradition classique. En 1932, Auguste Perret choisit cette œuvre pour orner le fronton de son immeuble en béton armé au 51, rue Raynouard. En 1937, il commande à Abbal « Molosses », deux sculptures de gros chiens couchés postés à la porte d’entrée du Mobilier national dont il est l’architecte. La même année, André Abbal crée « La Sculpture » pour la façade du Palais de Chaillot. Sa chouette en pierre, réalisée dans les années 1930, fait partie de la collection personnelle d’Auguste Perret qui avait fait de l’oiseau de nuit son animal fétiche.

Chouette, André Abbal – 1932,
pierre, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Vue de la façade du 51, rue Raynouard
avec, au-dessus de la porte, le bas-relief Le Génie Luttant, d'André Abbal, commandité par Auguste Perret.
© Jérémie Léon
Aldric Beckmann

Formé à l’école d’architecture Paris la Seine UP9, où il fait la rencontre de François Seigneur, Aldric Beckmann se définit comme un artisan architecte engagé. Ses œuvres révèlent l’œil plastique d’un créateur inspiré par les couleurs, la lumière et les senteurs du Sud où il a grandi. Son architecture, qui se veut sensible, exigeante et audacieuse, suscite étonnement et émotion. Après un passage par les grands cabinets internationaux, il fonde avec Françoise N’Thépé l’agence Beckmann N’Thépé en 2002, lauréate des Nouveaux Albums des Jeunes Architectes et nommée au Prix de l’Equerre d’Argent en 2012. Après dix-huit ans de collaboration et de réalisations remarquées comme les logements Massena, la bibliothèque universitaire de Marne-la-Vallée ou encore les logements Unik à Boulogne, les deux architectes décident de faire évoluer leur travail vers une démarche plus personnelle. Aldric Beckmann reprend seul la tête du cabinet qui devient Aldric Beckmann Architectes en 2018. Depuis, l’agence parisienne multiplie les projets privés et publics.

Ne douter de rien, Aldric Beckmann – 2022,
impression par sublimation sur voilage, latex, vinyle adhésif, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Ne douter de rien, Aldric Beckmann – 2022,
impression par sublimation sur voilage, latex, vinyle adhésif, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Christian Biecher

Diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, Christian Biecher a notamment travaillé auprès de l’architecte Bernard Tschumi à Paris et à New York. Il a fondé l'agence Biecher Architectes à Paris en 2011 après une première carrière remarquée en tant que designer. Il a été lauréat des Albums de la jeune architecture (1998), élu Créateur de l’année en 2002 (Maison&Objet, Paris). Le ministre de la Culture lui a remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite en 2009 et dans l’Ordre des arts et lettres en 2011. Son design a fait l’objet d’une exposition personnelle au musée des Arts décoratifs à Paris (2002) et est présent dans les collections du musée d’Art moderne de Lisbonne, du musée des Arts décoratifs, du Fonds national d’art contemporain et celles du Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou, à Paris. Ses œuvres sont notamment présentées par la galerie Mouvements Modernes.

Chaise Argent, Christian Biecher – 2005,
métal et tissu argenté, courtesy Mouvements Modernes
© Jérémie Léon
Antoine Bourdelle

Membre de l’atelier d’Auguste Rodin pendant quinze ans, Antoine Bourdelle (1861-1929) enseigna la sculpture à Alberto Giacometti, Aristide Maillol ou à Germaine Richier. Il connut une renommée internationale avec des sculptures monumentales comme « Héraklès Archer ». À partir de 1910, il collabora avec Auguste Perret pour le chantier du Théâtre des Champs-Élysées dont il signa les bas-reliefs en marbre des façades, ainsi que les fresques intérieures directement appliquées sur du béton armé, une première dans l’histoire. Ce projet représenta pour lui le mariage heureux de l’architecture et de la sculpture. Auguste Perret lui commanda une Pietà en bas-relief pour la porte d’entrée de Notre-Dame du Raincy, construite en 1922. Antoine Bourdelle partageait avec le maître du béton armé, dont il fut un proche, une admiration pour la Grèce antique.

Tête d'Apollon, Antoine Bourdelle – 1911,
plâtre, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Daniela Busarello

Brésilienne de naissance, parisienne d’adoption, Daniela Busarello est issue d’une lignée d’architectes. Elle étudie à Paris, à l’École du Louvre et aux beaux-arts. Artiste soucieuse de rétablir une harmonie entre culture et écosystème, elle s’inspire de la nature dans une perspective d’osmose avec l’humain. Peintre fidèle au concept de « genius loci » - l’esprit du lieu -, Daniela Busarello explore différents territoires où elle effectue la cueillette des « matériaux témoins » présents dans son œuvre. Son premier solo show, « VIDA », véritable manifeste en faveur de l’environnement, a été organisé en 2020 par la galerie Mouvements Modernes. En 2021, le Mobilier national a inclus dans sa collection deux œuvres de sa série « Anima Mundi ».

Deviens ce que tu es, Daniela Busarello – 2022,
minéraux de Paris, huile et cire d’abeille sur gaze, courtesy Mouvements Modernes, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Louis-Géraud Castor

Depuis l'ouverture de son « atelier-fleurs » en 2017, dans une cour apaisée du Marais, à Paris, Louis-Géraud Castor cultive l'esprit qui l'a guidé pendant quinze ans lorsqu'il était marchand d'art et d'antiquités : rechercher le beau et le transmettre dans son expression. Son matériel naturel est une palette avec laquelle il retrouve les racines de ces courants d’art qu’il admire : les couleurs, comme les Primitifs hollandais ; la texture, à la manière de Jean-Michel Frank ; la main visible, celle de l’artisan. A la fois geste de l’élégance française et œuvre partiellement éphémère, le vase n’est plus un contenant mais le prolongement du vivant, un élément que Louis-Géraud Castor choisit aujourd’hui auprès d’artistes contemporains comme Mathilde Martin, Alana Wilson ou Denis Polge. Á l’ornemental et à l’ostentatoire, cet artisan engagé préfère l’exigence de la fraîcheur et de la saisonnalité. Chaque création devient symbole du vivant et du vécu. Louis-Géraud Castor s’inscrit dans une démarche raisonnée où la fleur redevient un produit luxueux par le soin apporté à une production respectueuse de la terre et de ses rythmes.

Installation végétale, Louis-Géraud Castor,
commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Installation végétale, Louis-Géraud Castor,
commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Installation végétale, Louis-Géraud Castor,
commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Aki et Arnaud Cooren

Diplômés de l’École Camondo à Paris, en 1999 les designers Aki et Arnaud Cooren – elle japonaise, lui français - fondent A+A Cooren Design Studio la même année. Caractérisé par un design sobre et poétique aux racines japonaises et nordiques, le duo cherche, dans chacun de ses projets, à réintégrer de façon subtile la nature dans les objets du quotidien, ainsi que dans l’architecture intérieure. A+A Cooren conçoit des objets à la fois industriels et artisanaux. Ils ont été lauréats du prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la main en 2017 avec leur chaise-longue « Tiss Tiss », en aluminium patiné, réalisée en collaboration avec l’artisan David de Gourcuff. En 2021, ils ont présenté, avec l’artiste Miguel Chevalier, un ensemble de mobilier mêlant design et art digital baptisé « Dans un nuage de pixels », l’un des tout derniers projets conçus par les manufactures et les ateliers du Mobilier national. Les créations en édition limitée d’A+A Cooren sont présentées par la Carpenters Workshop Gallery.

Tiss-Tiss Fauteuil black, Aki et Arnaud Cooren – 2018,
aluminium patiné, Carpenters Workshop Gallery
© Jérémie Léon
Nadège Desgenétez

Cette artiste française vit et travaille en Australie où elle enseigne depuis 2005 au Glass Workshop de l’Australian National University, à Canberra. Elle cultive un rapport sensuel au matériau verre qu’elle souffle, polit et sable. Elle a obtenu de nombreux prix et résidences, dont le Prix d’Honneur de la Fondation de France (Paris), le Saxe Award de la Pilchuck Glass School en 1997 et en 2004 (Stanwood, Etats-Unis), le Prix de la Vocation de la Fondation Marcel Bleustein Blanchet (Paris), les bourses de l’Arts ACT et de l’Australia Council for the Arts, et les résidences du Northlands Creative Glass (Lybster, Ecosse), du Pittsburgh Glass Center et du Tacoma Museum of Glass (Etats-Unis). Nadège Desgenétez est représentée par la galerie Mouvements modernes.

Plume, Nadège Desgenétez – 2019,
verre soufflé, sculpté, miroité et poli, base en acier peint par poudrage, courtesy Mouvements Modernes
© Jérémie Léon
Thomas Devaux

Né en 1980, ce photographe plasticien vit et travaille à Paris. Il est l’auteur de plusieurs séries complexes où entrent en jeu autant les valeurs fondatrices que les évolutions actuelles de la photographie. Son travail, proche de la peinture et du dessin, lui permet de poursuivre sa recherche sur les thèmes du sacré et du profane qui caractérisent ses premiers travaux. Thomas Devaux développe actuellement un ensemble intitulé « Cet Obscur Objet du Désir », décliné en trois séries de photographies : « The Shoppers », « Rayons » et « Dichroics ». Il y questionne les nouvelles transcendances du monde contemporain. Dans sa série « Dichroics », réalisée en mêlant du verre dichroïque à des photographies, il intègre le corps du spectateur en le fondant dans la couleur. La confrontation physique et formelle avec le regardeur révèle une part enfouie : celle du primitivisme magique que cristallise la « forme totem ». Ces œuvres font partie de prestigieuses collections privées ou publiques, comme celle de la Bibliothèque nationale de France (BNF).

Totems 12.74, Thomas Devaux – 2022,
verre dichroïque, tirage pigmentaire, feuille d'or 22 K, trois totems dans l'installation, courtesy Galerie Bacqueville, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Jean Dunand

Tout à la fois décorateur, sculpteur, dinandier, ébéniste, laqueur et peintre, le Français d’origine suisse Jean Dunand (1877-1942) fait partie des grandes signatures de la période Art déco. Formé initialement à la sculpture, il s’oriente en 1905 vers les arts décoratifs et la dinanderie. En 1912, il fait l'apprentissage du travail de la laque, technique qu'il utilisera pour décorer paravents, panneaux, meubles et vases, et pour réaliser des portraits. Il est également renommé pour sa participation à la décoration intérieure des paquebots L'Atlantique et Normandie. Il collabora avec de nombreux artistes, dont Jacques-Émile Ruhlmann sur des projets de mobilier et Eileen Gray pour des créations en laque. A partir des années 1920, il multiplie les projets avec les couturiers et crée des parures pour Jeanne Lanvin, Madeleine Vionnet et Jean-Philippe Worth. Il fut aussi un maître des arts de la mosaïque et des émaux champlevés. Ses panneaux de laque ont rejoint en 2003 les collections du musée du Quai Branly.

Table gigogne, Jean Dunand – circa 1930,
laque brune et coquille d'œuf, collection Mobilier national
© Jérémie Léon
Jérôme Échenoz et Vincent Leroy

Designer sonore et compositeur, Jérôme Échenoz est le fondateur du studio Adorable et le co-fondateur d’Institubes, label indépendant de musique électronique. Ancien DJ et producteur de groupes de rap, il est parolier pour de nombreux interprètes de la jeune scène française et collabore régulièrement avec des designers et des artistes. Il a déjà réalisé l’installation sonore de l’Édition 1 de Genius Loci à la villa L’Ange Volant, de Gio Ponti à Garches, en 2021.

Ferroconcrete 51, Jérôme Echenoz et Vincent Leroy – 2022,
installation sonore, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Atelier Ellena

Fondé en 2020 par les parfumeurs Jean-Claude et Céline Ellena, l’Atelier Ellena développe des fragrances originales et sensibles depuis son studio de création à Spéracédès, dans les Alpes-Maritimes. Revendiquant la haute qualité comme signature ainsi qu’une démarche artisanale au cœur des matières premières, père et fille composent des parfums pour Frédéric Malle, Le Couvent, Houbigant, Laboratorio Olfattivo ou 100BON. Né à Grasse en 1947 d’un père parfumeur, Jean-Claude Ellena fut le nez de la maison Hermès pendant quatorze ans et a notamment signé Terre d’Hermès. Il a également publié plusieurs romans et récits dont « Journal du parfumeur » (Sabine Wespieser éditeur, 2011). Née à Grasse, Céline Ellena a longtemps collaboré pour les groupes Symrise et Charabot et a signé plusieurs parfums pour The Different Company, L’Artisan Parfumeur et Fragonard. Elle écrit également la Chronique Olfactive pour le magazine « NEZ ». L’architecture, le design et la littérature font partie des sources premières d’inspiration d’Atelier Ellena.

Création olfactive, Atelier Ellena – 2022,
commission spéciale Genius Loci
Loris Gréaud

Né en 1979, l’artiste Loris Gréaud vit et travaille en région parisienne. Depuis le début des années 2000, il développe une trajectoire atypique sur la scène internationale. Formé à la flûte au Conservatoire de Paris et fondateur du label de musique électronique Sibilance Production, Loris Gréaud s’exprime aussi bien à travers la musique que par la sculpture, la peinture, la vidéo, la performance ou par ses installations. Il produit des environnements uniques qui ont souvent recours à des éléments perturbateurs et suivent le fil d’une narration ambiguë qui tend à abolir la frontière entre fiction et réalité, et s’efforce de réunir sur une seule et même surface espaces physique et mental. Les projets de Loris Gréaud ont donné lieu à de nombreuses expositions personnelles dans des grands musées en France et à l’international. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques parmi lesquelles le Centre Georges Pompidou (Paris), le LACMA (Los Angeles), le musée d’Art moderne de Paris, la Collection Pinault (Venise), la Fondation Louis Vuitton (Paris) et la Rubell Family Collection (Miami).

Sculpt, Loris Gréaud – 2015-2021,
chêne noir, plexiglas, film, courtesy Loris Gréaud
© Jérémie Léon
Constance Guisset

Après des études à l’ESSEC et à Sciences Po, puis une année au Parlement de Tokyo, Constance Guisset choisit de se tourner vers la création et entre à l’ENSCI – Les Ateliers dont elle sort diplômée en 2007. En 2008, elle reçoit le Grand Prix du Design de la Ville de Paris, le Prix du Public à la Design Parade de la Villa Noailles et deux Aides à Projets du VIA. Elle fonde son studio spécialisé en design, architecture intérieure et scénographie en 2009, à Paris. Son travail est marqué par une recherche d’équilibre entre ergonomie, délicatesse et imaginaire. Ses objets sont autant de tentatives d’explorer l’incarnation du mouvement par la légèreté ou la surprise, tout en défendant une exigence de confort et d’accueil des corps et de leurs gestes. En 2010, elle est nommée Designer de l’année au Salon Maison&Objet et obtient le Audi Talents Awards. En 2021, elle reçoit la Médaille de la Fondation Académie d’Architecture 1977 attribuée à « des artistes qui contribuent à la création d’espaces architecturaux de grande qualité ». Le musée des Arts décoratifs lui a consacré une exposition personnelle en 2017. Ses créations ont également été exposées en 2021 à la Villa Noailles à Hyères, dans le cadre du festival Design Parade.

Auguste, Constance Guisset – 2022,
noyer et verre, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Auguste, Constance Guisset – 2022,
noyer et verre, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Thomas Houseago

Né en 1972 à Leeds, le sculpteur britannique a étudié l'art au Jacob Kramer College de Leeds, puis à la Central Saint Martins School of Art de Londres et enfin à De Ateliers à Amsterdam. Thomas Houseago vit quelques années à Bruxelles avant de déménager à Los Angeles en 2003. Il connaît des débuts difficiles. Son travail fait l'objet de nombreuses critiques et, ne parvenant pas à vendre ses œuvres, il travaille comme ouvrier dans le bâtiment pour subvenir à ses besoins. Ce n'est qu'en 2006, lorsque des collectionneurs d'art de Miami, Donald et Mera Rubell, achètent plusieurs de ses œuvres que sa carrière décolle. L'artiste se concentre sur la représentation de la figure humaine dans l'espace. Imposantes voire monumentales, ses sculptures inspirent des sentiments paradoxaux, entre force et fragilité. Elles conservent, en outre, les traces de leur processus de production. Thomas Houseago réalise aussi bien des sculptures anthropomorphes inspirées de l'art brut qu'expérimentales, hybrides. L'artiste utilise une multiplicité de matériaux : bois, plâtre, aluminium, béton, bronze… Il s'inspire de Brancusi, Zadkine, Giacometti, comme des sculpteurs d'Afrique, de la Renaissance, du Néolithique ou d'aujourd'hui, autant d’influences qui contribuent à la complexité de son œuvre. Une rétrospective lui est consacrée au musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 2019. Il est représenté par la galerie Xavier Hufkens à Bruxelles.

Little Night Owl II, Thomas Houseago – 2021,
bronze, sequoia, courtesy Xavier Hufkens
© Jérémie Léon
Shiro Kuramata

Il a révolutionné le design japonais d’après-guerre. Après des études d'architecture à Tokyo, puis de design à l'École de Design Kuwasawa, Shiro Kuramata (1934-1991) fonde son propre atelier, le Kuramata Design Office en 1965. Au cours des années 1970 et 1980, il travaille comme architecte d'intérieur et designer de mobilier. Proche d'Ettore Sottsass, Shiro Kuramata participe au Groupe Memphis pour lequel il dessine quelques meubles. Il signe également des boutiques pour Issey Miyake à Paris, Tokyo et New York. En 1988, il s'installe à Paris. Son style, teinté d'humour et de poésie alliés à une recherche de légèreté et de minimalisme, est également fortement influencé par des artistes contemporains abstraits comme Piet Mondrian et Donald Judd. Son travail sur la transparence et la lumière en fait un précurseur : en 1969, il dessine une table lumineuse en acrylique ; en 1976, il crée « Glass Chair », une chaise entièrement en verre ; en 1988, il dessine le fauteuil « Miss Blanche » essentiellement en matière plastique transparente incluant des pétales de rose. Le fauteuil « How High the Moon » (1986), fabriqué en résille métallique, participe de la même recherche d'immatérialité. Shiro Kuramata est fait chevalier des Arts et des Lettres en 1990. Reconnu comme un des plus grands designers du XXe siècle, ses créations font désormais partie des collections de musées prestigieux (MoMA, musée des Arts décoratifs de Paris, Vitra Design Museum à Bâle). Les œuvres de Shiro Kuramata sont notamment présentées par la galerie Mouvements Modernes.

Apple Honey Chair, Shiro Kuramata – 1985,
acier, chrome et cuir, courtesy Mouvements Modernes
© Jérémie Léon
Martin Laforêt

Né en 1991, le designer français Martin Laforêt vit et travaille à Eindhoven aux Pays-Bas. Ses créations, inspirées par le talent des artisans et l’intelligence de la main, développent des associations de formes et de matériaux. Ses objets s'inspirent des blocs de béton préfabriqués produits en coulant du béton dans un moule ou une forme réutilisable, ensuite durcis dans un environnement contrôlé et transportés sur le chantier de construction. Comme pour ces blocs préfabriqués, les « objets moulés » ont été façonnés à la fois par leur fonction et les contraintes de moulage. Cette technique relie les objets au domaine de l'industrie et de l'architecture. Martin Laforêt est représenté par la Carpenters Workshop Gallery.

MCL2 B, Martin Laforêt – 2019,
bois de chêne et béton, courtesy Carpenters Workshop Gallery
© Jérémie Léon
Benoît Maire

Né en 1978, l’artiste français Benoît Maire vit et travaille à Bordeaux. Après des études de philosophie, il obtient le diplôme national supérieur d’expression plastique à la Villa Arson de Nice, avant d’effectuer une résidence de recherche au Pavillon du Palais de Tokyo. A partir de concepts philosophiques, de textes historiques et de références artistiques, Benoît Maire développe une pratique polymorphe qui se déploie sous la forme de conférences, de publications et de commissariat d’expositions. Il nourrit sa réflexion sur la théorie et sa concrétisation au travers d’objets et de textes en collaborant régulièrement avec des artistes comme Étienne Chambaud, Alex Cecchetti ou Falke Pisano. Depuis quelques années, sa recherche se formalise sur la question de la mesure, proposant une allégorie de la philosophie comme rapport de calcul entre l'homme et son environnement. En 2010, Benoît Maire a été lauréat du prix de la Fondation Ricard et du CNAP, Image/Mouvement, de la Cité Internationale des Arts en 2009, et de la DRAC Aquitaine en 2005. En 2021-22, il a été pensionnaire de la Villa Médicis, Académie de France à Rome. Son travail est présent dans des collections publiques et privées de renom, telles que le FRAC Ile-de-France, le FRAC Aquitaine, le CAPC Musée à Bordeaux, le Centre Pompidou et le Musée National d'Art Moderne à Paris. Benoît Maire est représenté par la galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles, depuis 2018.

Ouvert, Benoît Maire – 2018,
ciment, cristal, livre, courtesy Benoît Maire et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles
© Jérémie Léon
Château, Benoît Maire – 2018,
laiton, bois fossile, niveau à bulle, courtesy Benoît Maire et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles
© Jérémie Léon
Robert Mallet-Stevens

Parmi les architectes les plus emblématiques du Mouvement moderne, Robert Mallet-Stevens (1896-1945) étudie à l'École spéciale d'architecture de Paris et obtient son diplôme en 1910. Il expose pour la première fois au Salon d'Automne en 1912 et collabore quelques années plus tard à la revue « L’Architecte vivant ». Pendant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'aviation. En 1923, sa première commande, la construction de la villa du vicomte de Noailles à Hyères, joue avec la complexité des volumes et des surfaces. Un an après, il enseigne à l'École Spéciale et réalise la villa Poiret à Mézy-sur-Seine. Pour l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925, il crée le pavillon du Tourisme avec, entre autres, le jardin aux arbres en béton. Robert Mallet-Stevens se passionne également pour la création de décors de films. Tout au long de sa carrière, il conçoit de nombreuses résidences privées. Une caserne de pompiers à Paris, dans le XVIe arrondissement, en 1936, constitue son unique projet public. Parmi ses réalisations célèbres, outre la villa Noailles, l'hôtel casino La Pergola à Saint-Jean-de-Luz (1928) ou la villa Cavrois à Croix (1929-1932), dont le programme se concentre sur le concept « air, lumière, travail, sports, hygiène, confort et économie ». Les œuvres de Robert Mallet-Stevens sont présentées par la galerie Jacques Lacoste.

Vase Cornet, Robert Mallet-Stevens – circa 1927,
verre et métal nickelé, courtesy Galerie Jacques Lacoste
© Jérémie Léon
Paul Mathieu et Michael Ray

Le designer français Paul Mathieu vit et travaille à New York. Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, puis du West Surrey College of Art and Design au Royaume-Uni, il se fait connaître dans les années 1980 par son duo formé avec le créateur de mode américain Michael Ray (1950-1997). En 1985, ils fondent un studio d’architecture d’intérieur à Los Angeles. Leur chaise Ice, repérée par Andrée Putman, est devenue iconique de leur collaboration. Paul Mathieu poursuit ensuite seul son activité de designer. Fabriqué à partir de matériaux de qualité et avec le recours de technologies innovantes, son mobilier associe l’excellence des savoir-faire et une esthétique austère. Ses dernières créations ont fait l’objet d’une exposition au domaine du Château La Coste en 2017 (Bouches-du-Rhône). Les œuvres de Paul Mathieu et Michael Ray sont présentées par la galerie Mouvements Modernes.

Chaise Ice, Paul Mathieu et Michael Ray – 2004,
fonte d'aluminium, Mouvements Modernes
© Jérémie Léon
Théo Mercier

Sculpteur et metteur en scène, Théo Mercier travaille sur la relation entre l’œuvre et son environnement. Il étudie à l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) puis s’installe à Berlin pour poursuivre ses études à la Universität der Künste Berlin (UDK). Il collabore avec Bernhard Willhelm sur sa collection de costumes de scène pour Björk. En 2008, à New York, il assiste l’artiste américain Matthew Barney sur son projet d’opéra River of Fundament. Théo Mercier revendique depuis ses débuts une grande liberté formelle, s’employant à déconstruire les mécanismes de l’histoire de l’art, des objets et des représentations. Il associe dans ses installations ses propres sculptures avec des objets et des artefacts qu’il collecte au cours de ses voyages, cherchant à créer une chorégraphie dans l’œil du spectateur. Tour à tour explorateur, collectionneur et artiste, il mène une réflexion au carrefour de l'anthropologie, de la géopolitique et du tourisme. Repéré en 2009 au Salon d'art contemporain de Montrouge, il a été pensionnaire de la Villa Médicis en 2013 avant d’être nominé pour le prix Marcel Duchamp en 2014. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles notamment au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, en 2019 ; à la Collection Lambert en Avignon, en 2021 ; en 2022, à Luma Westbau à Zurich. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques, en particulier le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, le Fonds national d'art contemporain (FNAC), la Collection Antoine de Galbert, le Musée d’art contemporain de Marseille (MAC), la Fondation Emerige - Collection Laurent Dumas ou la Fondation Yves Klein.

La possession du monde n’est pas ma priorité, Théo Mercier – 2022,
matériaux divers, installation de sculptures issues de la collection privée de l'artiste,commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
La possession du monde n’est pas ma priorité, Théo Mercier – 2022,
matériaux divers, installation de sculptures issues de la collection privée de l'artiste,commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Serpent cosmique, Théo Mercier – 2021,
Onyx
© Jérémie Léon
Chana Orloff

Originaire d’Odessa en Ukraine, Chana Orloff (1888-1968), venue à Paris pour apprendre la couture, entre chez le couturier Paquin en 1910. L’année suivante, elle est reçue deuxième au concours d’entrée de l’École nationale des arts décoratifs. Parallèlement, elle travaille à l’Académie russe, pratique la gravure sur bois, puis la sculpture sur bois. Dès 1912, elle vit de sa sculpture et expose dans les principaux salons parisiens. Ses œuvres sont présentées à la galerie Bernheim Jeune aux côtés de Matisse, Rouault et Van Dongen. Après la mort de son mari, le poète Ary Justman, emporté par la grippe espagnole en 1918, seule avec un enfant à charge, Chana Orloff devient la portraitiste de l’élite parisienne. Les femmes et les enfants sont aussi au centre de son travail. Elle sculpte notamment une femme moderne, longiligne, qu’elle n’hésite pas à présenter enceinte (« Femme enceinte », vers 1920). En 1923 est publié son album, « Figures d’aujourd’hui », incluant 41 dessins de célébrités du monde des arts (Braque, Picasso, Matisse…), accompagnés de poèmes de Gaston Picard. En 1924, elle expose dans la galerie d’Eileen Gray. Devenue française en 1925, elle se fait construire par Auguste Perret une résidence-atelier à la villa Seurat. L’artiste expose à Paris, New York, Chicago puis à Tel-Aviv en 1935. En 1937, elle est une des rares artistes femmes à participer à l’exposition « Les Maîtres de l’art indépendant », 1895-1937, au Petit Palais. Chana Orloff décède en 1968, juste avant le vernissage d’une grande exposition rétrospective au musée de Tel-Aviv.

Les Inséparables 2, Chana Orloff – 1955 ,
bronze, courtesy Ateliers Chana Orloff
© Jérémie Léon
Portrait d'Auguste Perret, Chana Orloff – 1923,
bronze, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Rick Owens

Né en 1962 en Californie, Rick Owens suit des cours au Parsons College of Art and Design dans les années 1980, à Los Angeles. C’est là qu’il rencontre la Française Michèle Lamy qui deviendra sa compagne, sa complice de travail et sa muse. En 1994, il fonde sa maison de couture. Il présente son premier défilé à New York en 2002, est récompensé par un Award du meilleur nouveau talent remis par le Council of Fashion Designers of America et s’installe dans la foulée à Paris en 2003. Il reçoit le Cooper Hewitt Design Award en 2007. L’ouverture de sa première boutique au Palais Royal, à Paris, s’accompagne du lancement de son mobilier qui s’inscrit dans le prolongement de la vision esthétique développée dans sa mode : matériaux rares et subtils, design inspiré des archétypes et palette contrastée de noir et de blanc. A travers la mode, le design et le mobilier, Rick Owens construit un univers total et transversal.

Totem, Rick Owens – 2013,
marbre blanc et béton, courtesy carpenters Workshop Gallery
© Jérémie Léon
Émilie Paralitici

Après avoir étudié l’architecture d’intérieur à l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art (Ensaama), Émilie Paralitici obtient un master en design textile à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) en 2004. Sa carrière débute chez Céline en tant que designer textile et se poursuit au sein de la direction artistique de Lelièvre Paris jusqu’en mai 2019. Elle rejoint alors la maison Métaphores à la direction de la Création et de l’Image. Graphisme, création des collections textiles, identité visuelle… sa démarche globale est proche de celle des directeurs de création des maisons de couture. Émilie Paralitici transforme Métaphores en un laboratoire de jeunes talents et génère des collaborations aussi bien avec des architectes d'intérieur, des scénographes, des designers et des dessinateurs.

Latitude, Emilie Paralitici – 2022,
sctructure bois habillée de panneaux gainés façon marqueterie,
courtesy Métaphores, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Auguste Perret

Né à Ixelles, en Belgique, où son père, tailleur de pierre et propriétaire d’une entreprise générale de construction, avait trouvé refuge après son implication dans la Commune de Paris, le Français Auguste Perret (1874-1954) fait partie des grands maîtres de l’architecture moderne. Après un passage à l'École des beaux-arts de Paris, il rejoint l'entreprise familiale pour s’initier aux procédés de constructions modernes, avant d'orienter définitivement sa carrière dans l’utilisation du béton armé dont il devient le précurseur. En 1905, associé à ses frères Gustave et Claude, Auguste Perret devient l'un des premiers entrepreneurs à employer le béton armé dans la construction. Le Corbusier fera ses débuts d’architecte à ses côtés. En 1913, le théâtre des Champs-Élysées qu’il construit à Paris lance sa carrière. Il applique au béton des formes et des proportions souvent apparentées au classicisme français, ainsi que des textures et des surfaces travaillées à la manière de la pierre de taille. Il affirme dans cet ouvrage de référence une esthétique rationaliste classique qui pose les bases de son « Ordre du béton ». Il dirige un atelier de l'École des beaux-arts spécialisé dans ce matériau à partir de 1923, avant d'enseigner à l'École spéciale d'architecture, en 1930. En 1923, Auguste Perret construit l'édifice dont il sera le plus fier, l'église Notre-Dame du Raincy (Seine-Saint-Denis), surnommée la « Sainte-Chapelle du béton armé ». Entre 1929 et 1932, il conçoit l’immeuble du 51, rue Raynouard sur la colline de Passy, dont il occupera le septième étage avec son épouse, et le rez-de-chaussée avec son agence jusqu’à sa disparition. Il réalise ensuite les bâtiments du Mobilier national (1934) et le palais d'Iéna (1937-1946) – siège actuel du Conseil économique, social et environnemental. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1943. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les frères Perret entament leur dernier grand chantier : la reconstruction du Havre. Le centre-ville restauré figure, depuis 2005, sur la liste du patrimoine mondial protégé par l'Unesco. La plupart des ouvrages d’Auguste Perret sont classés Monuments Historiques. Grand amateur de poésie et de sculpture, ami des artistes et des musiciens, Auguste Perret fut une personnalité incontournable de la vie intellectuelle parisienne de la première moitié du XXe siècle et bénéficie d’une immense reconnaissance internationale.

Banc, Auguste Perret – 1929-32,
chêne, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Bureau pivotant, Auguste Perret avec Jacques-Émile Ruhlmann – 1927,
acajou, thuya, loupe de thuya et galuchat, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Table de jeu, Auguste Perret – circa 1925,
bois de bubinga, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Table, Auguste Perret – 1925-27,
chêne et laiton, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Bahut, Auguste Perret – 1932,
acier et verre, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Canapé, Auguste Perret – 1932,
merisier garni de cuir, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Lit, Bed, Auguste Perret – 1932,
merisier, collection privée Association Auguste Perret
© Jérémie Léon
Anne et Patrick Poirier

Nés tous deux en 1942, les artistes français Anne et Patrick Poirier réalisent une œuvre commune. Le couple a centré son travail sur la mémoire comme lieu d'interrogation inépuisable de l'identité individuelle ou collective, et réalise de grandes maquettes présentées le plus souvent sous forme d'installations. Après leurs études à l'École des arts décoratifs de Paris, Anne et Patrick Poirier seront pensionnaires à la villa Médicis, à Rome, de 1967 à 1972, un séjour qui les marquera durablement. Ils sont tour à tour archéologues, sculpteurs, photographes, paysagistes. Leurs installations offrent une reconstruction de sites antiques, le port romain d’ »Ostia Antica » ou la « Domus Aurea » (villa de Néron à Rome). Ils explorent aussi bien « le Labyrinthe de la mémoire » que les vestiges imaginaires du futur, ou des villes utopiques. En 1978, ils réalisent le surtout de table « Ruines d'Égypte », en biscuit de porcelaine, en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres. Composé de neuf éléments (colosses, temples, escaliers, bassins et pyramide), il s'inspire du surtout égyptien produit par la Manufacture en 1808 pour Napoléon Ier. Depuis quelques années, ils prolongent leur travail d'architecture paysagiste en réalisant aussi de grands jardins en Italie. Anne Poirier a été élue membre de l'Académie des beaux-arts (Institut de France) le 23 juin 2021, dans la section sculpture.

Ruines d’Égypte (d'après le surtout de 1808),
Anne et Patrick Poirier – 1978,
biscuit blanc de Sèvres, or poli à l’agate, bleu de Sèvres émaillé, collection Hôtel d'Agar
© Jérémie Léon
Ruines d’Égypte (d'après le surtout de 1808),
Anne et Patrick Poirier – 1978,
biscuit blanc de Sèvres, or poli à l’agate, bleu de Sèvres émaillé, collection Hôtel d'Agar
© Jérémie Léon
Simone Prouvé

Née en 1931 à Nancy, Simone Prouvé se forme aux techniques de tissage à Paris en 1949, puis en Suède et en Finlande dans les années 1950. Fille de Jean Prouvé, elle côtoie dès son plus jeune âge les architectes et les designers à qui l’on doit la révolution moderniste et travaille avec eux sur de nombreux chantiers. Photographe depuis les années 1950, elle promène son regard, en véritable pionnière de l’urbex, sur les paysages et les détails d’usines et de lieux désaffectés. Ses recherches autour des matières et des formes créent une œuvre qui oscille entre design, architecture et abstraction. Dans les années 1990, à 60 ans, elle se lance dans l’exploration et le tissage des fils dits « non feu », des fibres aramides et métalliques. Cette innovation interpelle de nombreux architectes comme Claude Parent, Christian de Portzamparc, Odile Decq ou encore l’artiste Dominique Gonzalez-Forster. Simone Prouvé n'a eu de cesse de combiner ces fibres pour créer des matières uniques à l'origine de ses tissages aériens qui jouent avec la lumière. Ses œuvres en inox tissé font partie de la collection du Musée national d’art moderne.

50612, Simone Prouvé – 2012,
panneau en inox et fibre de verre, courtesy Simone Prouvé
© Jérémie Léon
50513, Simone Prouvé – 2013,
panneau en inox et fibre de verre, courtesy Simone Prouvé
© Jérémie Léon
Eugeni Quitllet

Né en 1972 à Ibiza, le designer catalan Eugeni Quitllet jongle depuis l'enfance avec les formes, les matériaux et les concepts. Après ses études à l’école d’art La Llotja à Barcelone, il rencontre Philippe Starck qui l’intègre dans son agence à Paris. Il co-signera avec lui plusieurs créations dont la chaise « Masters » éditée par Kartell en 2009, qui marque la fin de leur collaboration. Eugeni Quitllet utilise le design industriel pour donner forme à de nouvelles réalités et à une idée optimiste du futur. Les créations de ce designer multi-facettes synthétisent la forme et la fonction avec une élégance explosive et sinueuse.

Infinity Chandelier, Eugeni Quitllet – 2022,
pièce unique, NFT, courtesy Eugeni Quitllet, commission spéciale Genius Loci,production exécutive Artbox
Michael Schilkin

Né en 1900 à Trubino en Russie et mort en 1962 à Helsinki, le céramiste Michael Schilkin a étudié à la Aalto University School of Arts, Design and Architecture en Finlande. En 1937, il obtient la nationalité finlandaise et en 1958, il reçoit la médaille du travail finlandaise. En tant que céramiste, Michael Schilkin a créé de nombreuses sculptures figurant notamment des animaux ou des personnages. Son style se caractérise par des formes puissantes et un ton souvent humoristique. Ses céramiques sont exposées au Design Museum d’Helsinki et présentées par la galerie Eric Philippe à Paris.

Untitled, Michael Schilkin – 1960,
grès, collection Pierre Yovanovitch
© Jérémie Léon
Martin Szekely

Né en 1956 à Paris, Martin Szekely est le fils de la céramiste Véra Szekely et du sculpteur Pierre Szekely, tous deux immigrés hongrois. Il suit les cours de l'École Boulle et de l'École Estienne et est diplômé en gravure. Il se fait remarquer du public avec la chaise longue « Pi » en 1982, puis multiplie les collaborations avec des éditeurs de design comme la galerie Neotu, la galerie Kreo et Domeau & Pérès, ainsi qu’avec des industriels comme Perrier - le verre qu’il signe pour la marque a été fabriqué à 20 millions d’exemplaires -, Heineken, JCDecaux ou Électricité de France. Il est consacré Créateur de l’année du Salon du meuble de Paris en 1987. Ses œuvres font partie des collections du musée des Arts décoratifs à Paris, du MoMA à New York et du Mudam au Luxembourg, entre autres. En 2011, le Centre Georges-Pompidou lui consacre une exposition intitulée « Ne plus dessiner ». En 2018, le Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux présente une rétrospective de ses œuvres. Ses créations sont notamment présentées par la galerie Mouvements Modernes.

Chaise Carbone, Martin Szekely – 1983,
fibre de carbone et acier peint, Editions Tribu
© Jérémie Léon
Morgane Tschiember

Née à Brest en 1976, Morgane Tschiember vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne à Quimper et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, lauréate du prix Jeune Création / Espace Paul Ricard en 2001, son travail interroge la pratique artistique dans son ensemble et multiplie les médiums. Elle se confronte à tous les matériaux et les supports, du livre à l’installation monumentale en passant par la photographie, l’objet et la sculpture en métal, en céramique, en verre ou en bois. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier et font partie de nombreuses collections privées et publiques. Morgane Tschiember est notamment représentée par la galerie Albarran Bourdais.

Unbroken, Morgane Tschiember – 2020,
plumes, courtesy Galería Albarrán Bourdais
© Jérémie Léon
Couple, Morgane Tschiember – 2022,
verre et corde, courtesy Morgane Tschiember,
commande spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Bruna Vettori

Née au Brésil en 1991, Bruna Vettori vit et travaille à Paris. Elle a étudié l’architecture d’intérieur et l’économie à Florianopolis au Brésil, avant d’effectuer un Master of Fine Arts, section peinture, à l’université de Porto et à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Bruna Vettori s’intéresse aux intersections entre l’écriture poétique et l’effacement, la rature. Elle explore le moment où l’écriture rompt avec l’obligation de lecture. La peinture compose un territoire des possibles dans lequel le mot offre une place à la subjectivité et à la représentation de l’être. À travers une pratique hybride - peintures, installations, écritures, dessins, photos et vidéos -, l’artiste provoque le spectateur en interrogeant l’importance du vide et les limites du langage.

La Permanence, Bruna Vettori – 2022,
encre et textile, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon
Francesco Vezzoli

Né à Brescia, en Italie, en 1971, Francesco Vezzoli, diplômé de la Central Saint Martins School of Art, à Londres, vit et travaille à Milan. L’artiste explore le pouvoir de la culture populaire contemporaine. En utilisant une variété de mediums tels que la publicité, le cinéma et la sculpture, il questionne les préoccupations actuelles à travers l'ambiguïté de la vérité, le pouvoir de séduction du langage et l'instabilité du caractère humain. Francesco Vezzoli a ainsi signé une bande-annonce pour un remake du film « Caligula » de Gore Vidal ; une campagne de publicité réalisée par Roman Polanski pour « Greed », un parfum fictionnel ; et imaginé plusieurs performances inspirées de Pier Paolo Pasolini, Luigi Pirandello et Salvador Dali, mettant en scène des stars comme Catherine Deneuve, Cate Blanchett et Lady Gaga. Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions, dont le New Museum à New York, le Castello di Rivoli et la Fondation Prada en Italie, la Tate Modern à Londres, le MOCA à Los Angeles et le MoMA PS1 à New York.

Portrait of Sophia Loren as the muse of Antiquity
(After Giorgio De Chirico), Francesco Vezzoli – 2011,
bronze, courtesy Francesco Vezzoli
© Jérémie Léon
Pierre Yovanovitch

Après une première carrière dans la mode auprès de Pierre Cardin, Pierre Yovanovitch fonde son agence d’architecture d’intérieur en 2001. Il revendique une esthétique « haute couture » à travers la maîtrise des volumes et des proportions, la lumière, et un goût particulier pour les matériaux bruts et raffinés. Fervent défenseur de l’artisanat d’art, il offre à travers ses créations un vaste terrain d’expression aux savoir-faire d’exception. Très tôt, il puise ses inspirations dans des mouvements peu connus, comme celui de la Grâce suédoise dans les années 1920, et s’intéresse aux designers américains - Paul Lazlo, Terrence Harold Gibbings, James Mont et Harvey Probber -, au travers desquels son propre style se dessine. Pierre Yovanovitch développe un vocabulaire à la fois rigoureux et fantaisiste. Collectionneur lui-même, l’architecte d’intérieur place l’art contemporain au cœur de son travail. Il appelle régulièrement des artistes à réaliser des œuvres in situ ; Claire Tabouret, Tadashi Kawamata, Alicja Kwade, Johan Creten, Daniel Buren, Giulia Andreani et Matthieu Cossé ont déjà investi ses intérieurs. Le château de Fabrègues en Provence, rénové et aménagé avec passion ces dernières années, exprime toute la créativité de l’architecte d’intérieur. Après avoir réalisé de nombreux projets (résidences, hôtels, restaurants, musées) en Europe et aux Etats-Unis, Pierre Yovanovitch officialise le lancement de sa marque de mobilier en 2021.

Lady Margareth, Pierre Yovanovitch – 2022,
chêne massif sculpté à la main, tissu, broderie de la Maison Lesage, courtesy Pierre Yovanovitch, commission spéciale Genius Loci
© Jérémie Léon

Les Commandes spéciales

Plusieurs commandes spéciales inspirées de l’esprit de L'Appartement d'Auguste Perret ont été réalisées pour l'Edition 2 de Genius Loci.

Déployée à travers l’appartement, l'installation olfactive signée Atelier Ellena révèle de manière inédite des facettes secrètes de l'architecture et fait revivre l’intimité de la vie du couple formé par Auguste et Jeanne Perret, dite Perrette, dans l’appartement. Du vestibule à la salle de bains s’échappent des fragrances de lys, de chypre, d’écorce de bergamote et de papiers, souvenirs d’un temps retrouvé.

Au centre du grand salon, la designer Constance Guisset dialogue avec le cercle blanc monumental dessiné au plafond par Perret à travers une applique en noyer et verre, sanglée à la colonne en béton, emblématique de l’esthétique rationaliste de l’architecte. En clin d'œil à la passion de Perret pour la sculpture, l’artiste Théo Mercier met en scène dans les deux bibliothèques du grand salon un cabinet de sculptures où se mêlent des œuvres, des fragments d’œuvres et des pièces archéologiques sorties exceptionnellement de son atelier.

Dans la salle à manger lambrissée de chêne, la peintre d’origine brésilienne Daniela Busarello rend hommage au bâtisseur à travers la délicatesse d’une œuvre sur gaze réalisée à partir de cire et de pigments issus de minéraux du sol parisien. Fasciné comme Auguste Perret par les chouettes, dont il collectionne des sculptures de toutes époques, l'architecte d'intérieur Pierre Yovanovitch a conçu un fauteuil inspiré de cet oiseau, symbole de sagesse et de clairvoyance.

Dans la chambre, l'installation sur tissu de l'artiste brésilienne Bruna Vettori rappelle la passion de Perret pour la poésie. Intitulée La Permanence, cette œuvre calligraphiée se veut une invitation à percevoir le mot comme élément constitutif de nos propres structures.

Inspirée par les meubles à secrets dessinés par Auguste Perret dans les années 1930, Émilie Paralitici, directrice de la création et de l’image de Métaphores, a imaginé Latitude. Comparable aux mesures d’un cadran solaire, Latitude symbolise la structure de l’immeuble immobile et silencieux bâti par Auguste Perret, sur la façade duquel s’étirent les ombres au fil des heures du jour. Une marqueterie graphique de cuir et tissages d’exception habille les parements de ce bout de canapé en chêne et laiton.

Dans la salle de bain hexagonale qui ponctue magistralement l'enfilade de l’appartement, le plasticien Thomas Devaux a créé au-dessus de la baignoire un triptyque de totems en verre dichroïque et feuilles d'or, dont les reflets changeants jouent avec les miroirs et les variations de luminosité de l'appartement.

En duo avec le plasticien Vincent Leroy, le compositeur Jérôme Échenoz a imaginé Ferroconcrete, 51. Ce mobile sonore composé d’enceintes et de lentilles de Fresnel invite à une traversée aérienne du béton et fait office de point d'orgue à la déambulation.

Baptisée Infinity Chandelier, l'œuvre digitale, sous forme de vidéo NFT, du designer catalan Eugeni Quitllet invite le spectateur à pénétrer dans une nouvelle dimension. Un lustre infini apparaît dans le halo blanc du grand salon reliant l'appartement parisien avec le ciel, dans un prolongement inattendu de l'architecture au cosmos.

INFINITY CHANDELIER – NFT

PAR EUGENI QUITLLET

Créée par Eugeni Quitllet à l’occasion de l’exposition Genius Loci, L’Appartement d’Auguste Perret sous le commissariat de Marion Vignal, l’œuvre NFT Infinity Chandelier dessine une porte d’accès vers la lumière. Inspiré par l’esprit du lieu du 51, rue Raynouard, chef d’œuvre de béton armé signé par l’architecte Auguste Perret en 1932, le designer catalan a imaginé un lustre monumental reliant la terre et le cosmos. Dans un mouvement perpétuel, le lustre, symbole de l’énergie créatrice, surgit au centre du halo blanc dessiné au plafond du salon. A la manière d’un attrape-rêve, Infinity Chandelier se transforme à mesure de son évolution en un passage vers une autre dimension et propose une invitation à explorer la créativité de chacun et la puissance de notre intuition. Véritable hymne à l’inspiration, cette œuvre s’inscrit dans le prolongement des créations d’Eugeni Quitllet qui questionnent les lois de la gravité et les limites de la matière.

Infinity Chandelier est le premier NFT d’une série réalisée par Eugeni Quitllet.

L’œuvre est mise aux enchères sur la plateforme Load à partir du 13 octobre. À l'issue de cette vente, 20% du montant sera reversé à l’association La Source, créée par Gérard et Elizabeth Garouste, qui favorise l’épanouissement des enfants en situation de fragilité à travers la pratique artistique. — associationlasource.fr

INFINITY CHANDELIER – 2022
NFT – PIÈCE UNIQUE
COURTESY EUGENI QUITLLET

COMMISSION SPÉCIALE POUR GENIUS LOCI
COMMISSARIAT PAR MARION VIGNAL
PRODUCTION EXECUTIVE – ARTBOX
REMERCIEMENTS – ALEX SIMORRE

Les Partenaires

Avec l’aimable soutien de la Maison Ruinart

Académie des beaux-arts

L'Académie des beaux-arts, l'une des cinq académies composant l'Institut de France, encourage la création artistique dans toutes ses formes d'expression par l'organisation de concours, l'attribution de prix, le financement de résidences d'artistes, l'octroi de subventions et veille à la défense du patrimoine culturel français. Afin de mener à bien ces missions, l'Académie des beaux-arts gère son patrimoine constitué de dons et legs ainsi que d'importantes fondations culturelles telles que le Musée Marmottan Monet (Paris), la Maison et les jardins de Claude Monet (Giverny) ou la Villa Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat).

academiedesbeauxarts.fr
@academiedesbeauxarts

Conseil économique, social et environnemental

Trait d’union entre les pouvoirs publics et la société civile, le Conseil économique, social et environnemental œuvre auprès du Gouvernement et du Parlement dans l’élaboration des lois et des politiques publiques. Il fait partie, avec l’Assemblée Nationale et le Sénat, des trois Assemblées citées dans la Constitution et fait office de chambre de participation citoyenne. Il a pour rôle d’éclairer la décision publique et de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Depuis 1959, le CESE siège au Palais d’Iéna, chef d’œuvre d’architecture moderne classé Monument Historique, conçu en 1939 par Auguste Perret en tant que Musée des Travaux Publics.

lecese.fr
@cese_officiel

Mobilier national

Soutien des métiers d’art et de la création depuis le XVIIe siècle, le Mobilier national a pour mission d’assurer la conservation et la restauration de ses collections uniques au monde, de perpétuer et de transmettre des savoir-faire exceptionnels. Haut lieu de patrimoine, l’institution est aussi un acteur majeur de la création contemporaine et de la promotion des arts décoratifs à la française. Le Mobilier national est un établissement public administratif rattaché au ministère de la Culture. Il est installé à Paris, depuis 1937, dans un bâtiment construit par Auguste Perret sur les anciens jardins de la Manufacture des Gobelins.

mobiliernational.culture.gouv.fr
@mobiliernational

Association Auguste Perret

Fondée en 1963 par les derniers élèves d’Auguste Perret, l’association Auguste Perret, présidée par Christiane Schmuckle-Mollard, est constituée d’architectes urbanistes, de spécialistes des Monuments Historiques et du patrimoine du XXème siècle et d’historiens de l’architecture. Elle veille à la préservation et la conservation de l’appartement privé du 51, rue Raynouard à Paris où vécut Auguste Perret et son épouse de 1932 à leurs disparitions et participe à valoriser l’œuvre d’Auguste Perret et son héritage, par des expositions et des conférences. Ce chef d’œuvre Art Déco classé Monument Historique appartient depuis 2022 à la Fondation Auguste Perret - Académie des beaux-arts.

SPIE

La division Tertiaire de SPIE Industrie & Tertiaire, filiale de SPIE France, intervient aux côtés de ses clients en proposant un haut niveau d’expertises dédiées à l'intelligence du bâtiment et à sa performance. Acteur incontournable de son secteur, la division Tertiaire œuvre chaque jour pour favoriser les nouveaux usages. En contribuant à rendre les bâtiments intelligents, humains et interconnectés,ses 3 200 collaborateurs améliorent le confort et le bien être des occupants tout en réduisant l'impact carbone de leur environnement. Grâce à son réseau de 90 implantations de proximité, son organisation nationale permet de capitaliser sur la richesse de ses savoir-faire pour toujours mieux répondre aux attentes de ses clients.

spie.com

Métaphores

Précurseur dans le tissage et l’édition d’étoffes pour la décoration intérieure, Métaphores est une marque inspirante et contemporaine reconnue, rattachée à la filière textile Hermès. Signature française par excellence, Métaphores fédère les savoir-faire centenaires de Verel de Belval pour les soieries d’ameublement et Le Crin pour le tissage manuel du crin, ainsi que la maîtrise des matières textiles d’une inventivité sensorielle et visuelle remarquables. Les étoffes Métaphores naissent d’une subtile alchimie entre la matière, l’histoire et le geste, soutenue par le choix rigoureux de ses partenaires et la sélection de ses matières premières. Une démarche de développement durable globale qui oriente les collections vers un plus faible impact environnemental.

metaphores.com
@metaphores

CASTOR

Depuis l’ouverture de son atelier-fleurs en 2017 dans une cour apaisée du Marais parisien, Louis-Géraud Castor cultive l’esprit qui l’a guidé pendant quinze ans alors qu’il était marchand d’art et d’antiquités : toujours rechercher le beau et le transmettre dans son essentielle expression. Son matériel naturel est une palette avec laquelle il retrouve les racines de ces courants d’art qu’il admire: les couleurs, comme les Primitifs Hollandais ; la texture, à la manière de Jean-Michel Frank ; la main visible, celle de l’artisan. Il envisage une composition comme un objet-tandem, vivant et changeant. A la fois geste de l’élégance française et œuvre partiellement éphémère, le vase n’est plus un contenant mais le prolongement du vivant, un élément qu’il choisit aujourd’hui auprès d’artistes contemporains comme Mathilde Martin, Alana Wilson ou Denis Polge. A l’ornemental et l’ostentatoire, cet artisan engagé préfère l’exigence de la fraîcheur et de la saisonnalité. Chaque choix devient symbole du vivant et du vécu. Louis-Géraud Castor s’inscrit dans une démarche raisonnée où la fleur redevient un produit luxueux par le soin apporté à une production respectueuse de la terre et de ses rythmes.

@castorfleuriste

Galerie Jacques Lacoste
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L'Ange Volant, Gio Ponti - 2021

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L’ANGE VOLANT
GIO PONTI

16.10 – 24.10 2021

Pour sa première édition, sous le patronage de l’Ambassade d’Italie, Genius Loci fait résonner l’âme de la villa L’Ange Volant, créée par l’architecte et designer Gio Ponti en 1927, à Garches, aux portes de Paris. Unique réalisation de l’Italien en France, L’Ange Volant reflète la quintessence de son œuvre protéiforme. Ses grands thèmes d’inspiration comme la légèreté, la transparence et la couleur sont célébrés pendant la durée de l’exposition-événement à travers les créations de plus de vingt artistes internationaux, issus de différentes disciplines, dont plusieurs commandes spéciales inspirées par le lieu. Celles-ci prennent place dans tous les espaces de la villa, de l’entrée au jardin. De la sculpture au parfum, toutes les œuvres font vibrer une facette de L’Ange Volant de Gio Ponti dans une vision kaléidoscopique entre passé, présent et futur.

GENIUS LOCI, L’ANGE VOLANT, GIO PONTI - EDITION 1 © JÉRÉMIE LÉON

Le Lieu

La villa L’Ange Volant a été conçue par l’architecte et designer italien Gio Ponti pour la famille Bouilhet, alors propriétaire et dirigeante de la maison d’orfèvrerie Christofle et descendante de son fondateur. Construite de 1925 à 1927 sur la colline de Garches, près du golf de Saint-Cloud, elle fut pensée dans ses moindres détails par Gio Ponti. Elle fait partie de ses premières réalisations architecturales et figure parmi les mieux conservées dans le monde.

Gio Ponti fut à la fois peintre, écrivain, architecte, designer et scénographe. Toutes les facettes de sa créativité s’expriment dans cette œuvre conçue au début de sa carrière et récemment restaurée par ses propriétaires historiques. Dessinée des murs aux plafonds en passant par les poignées de portes et les miroirs gravés, la villa se veut aussi une ode à l’amour. Sa construction a en effet donné naissance au couple formé par Tony Bouilhet, le commanditaire du lieu, et par Carla Borletti, nièce de Gio Ponti, venue d’Italie rendre visite à son oncle sur le chantier. C’est ainsi que l’architecte nomme la villa « L’Ange volant » en clin d’œil aux amoureux qui s’y marient, en 1928, soit un an à peine après son inauguration.

Avec cette commande privée, Gio Ponti réalise son prototype de casa all’italiana, ce principe de villa à l’italienne pensée par l’architecte autour de la notion de joie d’habiter, de théâtralité et de vide. Avec les objets et les œuvres d’art en invités permanents.

Célébration de l’esprit du lieu, Genius Loci est la première exposition d’art contemporain et de design, ouverte au grand public, à prendre place à L’Ange Volant.

Les Artistes

Michael Anastassiades

Né à Chypre en 1967, le designer Michael Anastassiades fonde son studio à Londres en 1994. Il puise son inspiration dans l’univers de la joaillerie. Ses créations, majoritairement des luminaires, associent la sculpture, les arts décoratifs et le design industriel. Elles sont présentes dans les collections permanentes de grandes institutions culturelles, comme le Museum of Modern Art à New York et le Victoria & Albert Museum à Londres. Il collabore avec de nombreux designers et fabricants tels que Hussein Chalayan, Swarovski Crystal Palace, Flos et Lobmeyr. Michael Anastassiades a été élu Designer de l’année 2020 par le Salon Maison & Objet, à Paris. Michael Anastassiades est représenté par Nilufar (Milan).

Lampe Crossette, Michael Anastassiades – 2017,
laiton et opaline, édition limitée, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Maloles Antignac

Née en Espagne, Maloles Antignac vit et travaille entre Paris et Madrid. Elle développe autour de la sculpture une œuvre engagée qui interroge la féminité et notre relation à la nature. Résidente de la Fondation Martell en 2020, Maloles Antignac a participé à la création de l’œuvre collective pérenne Toguna sur la transmission du savoir au Palais de Tokyo, à Paris, en 2018. La galerie Gabriel & Guillaume lui a consacré le solo show Fertility Cycle, en 2019 à Paris, sous le commissariat de Marion Vignal. Ses œuvres ont également été exposées au Chili et au Mexique.

Post-Nature Study, Maloles Antignac – 2021,
grès émaillé et cire, commission spéciale pour Genius Loci
© Jérémie Léon
Franklin Azzi

Né en 1975, l’architecte Franklin Azzi vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École spéciale d’architecture, il poursuit sa formation à la Glasgow School of Art, en Écosse. En 2006, Il fonde l’agence Franklin Azzi Architecture. Avant-gardiste et adepte d’une approche transversale qui mêle architecture, architecture d’intérieur, design et art contemporain, il invente de nouveaux espaces de vie et de travail (The Bureau, Be In pour LVMH), repense l’aménagement urbain dans le respect de l’existant (Beaupassage pour Emerige) et met au point des structures démontables et amovibles (le pavillon sur le toit des Galeries Lafayette).

Le Saint, Franklin Azzi – 2021,
néon et acier, commission spéciale pour Genius Loci,
production Fonds de dotation Franklin Azzi,
avec le soutien de Aurige et Dunod Mallier
© Jérémie Léon
BBPR

Groupe d’architectes italiens, BBPR a été fondé en 1932 par Gian Luigi Banfi (1910-1945), Lodovico Barbiano di Belgiojoso (1909-2004), Enrico Peressutti (1908-1976) et Ernesto Nathan Rogers (1909-1969), quatre architectes diplômés de l’École polytechnique de Milan. Dans la seconde moitié du XXe siècle, ils réalisent de nombreux projets d’architecture brutaliste à Milan: bureaux, logements et réhabilitations de palais. La philosophie de BBPR se situe à mi-chemin entre tradition et modernité. Convaincus qu’une avancée esthétique n’est possible que si elle tient compte de la fonctionnalité, ils ont créé un mobilier aux formes originales. Le studio a participé à la diffusion d’une nouvelle culture du design grâce à des collaborations fructueuses avec des sociétés importantes telles que Olivetti, Arteluce et Arflex. BBPR est représenté par Nilufar (Milan).

Canapé 2 places, BBPR – 1947,
Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Louis-Géraud Castor

Depuis l’ouverture de son atelier-fleurs en 2017 dans une cour apaisée du Marais parisien, Louis-Géraud Castor cultive l’esprit qui l’a guidé pendant quinze ans alors qu’il était marchand d’art et d’antiquités: toujours rechercher le beau et le transmettre dans son essentielle expression. Son matériel naturel est une palette avec laquelle il retrouve les racines de ces courants d’art qu’il admire: les couleurs, comme les Primitifs Hollandais ; la texture, à la manière de Jean-Michel Frank ; la main visible, celle de l’artisan. Il envisage une composition comme un objet-tandem, vivant et changeant. A la fois geste de l’élégance française et œuvre partiellement éphémère, le vase n’est plus un contenant mais le prolongement du vivant, un élément qu’il choisit aujourd’hui auprès d’artistes contemporains comme Mathilde Martin, Alana Wilson ou Denis Polge. A l’ornemental et l’ostentatoire, cet artisan engagé préfère l’exigence de la fraîcheur et de la saisonnalité. Chaque choix devient symbole du vivant et du vécu. Louis-Géraud Castor s’inscrit dans une démarche raisonnée où la fleur redevient un produit luxueux par le soin apporté à une production respectueuse de la terre et de ses rythmes.

Composition florale
© Jérémie Léon
Maurizio Donzelli

Né à Brescia en Italie en 1958, Maurizio Donzelli travaille le dessin, la peinture, la sculpture, le textile et l’installation en interrogeant le point de rencontre entre le réel, sa perception et ses représentations artistiques. Nourri de réflexions philosophiques, il explore notre rapport à la nature et à la réalité à travers les phénomènes visuels liés à la couleur et aux images. Le dessin, qu’il considère comme une démarche intellectuelle, occupe avec les miroirs une place centrale dans son œuvre. Symboles de notre vision singulière, les miroirs reflètent l’inévitable inexactitude de notre compréhension du monde. Maurizio Donzelli est représenté par la Galerie Italienne (Paris).

Mirror 2418, Maurizio Donzelli – 2018,
technique mixte et verre prismatique, Galerie Italienne
© Jérémie Léon
Mirror 4915 A, Maurizio Donzelli – 2015,
technique mixte, Galerie Italienne
Mirror 2614 A, Maurizio Donzelli – 2014,
technique mixte, Galerie Italienne
© Jérémie Léon
Oro, Maurizio Donzelli – 2021,
collage de toile dorée et résine sur bois, Galerie Italienne
© Jérémie Léon
Sophie Dries

Sophie Dries est architecte et designer. Après avoir collaboré avec les Ateliers Jean Nouvel, l’agence Pierre Yovanovitch et Liaigre, elle crée son studio à Paris en 2014, puis un second à Milan en 2017. Son travail allie architecture, architecture d’intérieur et design dans une approche avant-gardiste qui fait dialoguer les techniques traditionnelles et la modernité. Elle crée des pièces de mobilier et des œuvres en céramique dans une recherche de « l’essence cosmique de la matière ». Sophie Dries est représentée par Nilufar (Milan).

Pour Genius Loci, Sophie Dries réalise un miroir en verre de Murano, en partenariat avec Nilufar (Milan).

Miroir Alchemia, Sophie Dries – 2021,
verre de Murano et minéraux, Nilufar gallery,
création spéciale pour Genius Loci
© Jérémie Léon
Latifa Echakhch

Née en 1974, Latifa Echakhch est une artiste plasticienne franco-marocaine qui vit et travaille à Martigny (Suisse). Son œuvre, entre surréalisme et conceptualisme, questionne l’importance des symboles et traduit la fragilité du modernisme. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles dans des musées internationaux tels que le Centre Pompidou à Paris, la Tate Modern à Londres ou la Fondation Memmo à Rome. Elle a participé à des expositions de groupe au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, au Palais de Tokyo ou au MoMA PS1 à New York. Latifa Echakhch a remporté le Prix Marcel Duchamp en 2013 et le Zurich Art Prize en 2015. Elle a été choisie pour représenter la Suisse lors de la 59e Biennale d’art contemporain de Venise en 2022. Latifa Echakhch est représentée par kamel mennour (Paris/Londres).

Bend the herbs from left to right, helping with the feet,
make a large circle around, so large that could not see any way,
Latifa Echakhch – 2019, encre de chine et encre sépia sur toile,
kamel mennour (Paris / London)
© Jérémie Léon
Jérôme Echenoz

Designer sonore et compositeur, Jérôme Échenoz est le fondateur du studio Adorable et le co-fondateur d’Institubes, label indépendant de musique électronique. Ancien DJ et producteur de groupes de rap, il est parolier pour de nombreux interprètes de la jeune scène française. Il collabore régulièrement avec des designers et artistes sur des créations sonores.

Pour Genius Loci, Jérôme Échenoz a composé une musique originale, diffusée sous forme d’installation sonore dans la villa L’Ange Volant, en partenariat avec Bang & Olufsen.

Portrait de Jérôme Échenoz
© AKATRE
Barnabé Fillion

Barnabé Fillion est un parfumeur-créateur français. Il s’est consacré à l’art olfactif après s’être formé à la photographie et à la botanique. Depuis plus de dix ans, il conçoit des fragrances en utilisant des techniques traditionnelles de fabrication artisanale. Ses créations s’inspirent de ses nombreux voyages et sont composées à partir d’une majorité d’ingrédients naturels. Il recherche de nouvelles façons de créer des parfums en hybridant innovation et tradition. Barnabé Fillion collabore régulièrement avec des marques de mode et des artistes sur des projets spécifiques. Il est l’auteur des parfums de la marque australienne de cosmétiques bio Aesop, dont la dernière création Rozu a été réalisée en hommage à la designer et pionnière du modernisme Charlotte Perriand.

Pour Genius Loci, Barnabé Fillion a créé une installation olfactive inspirée de l’esprit de L’Ange Volant de Gio Ponti, diffusée dans les différentes pièces de la villa pendant l’exposition.

Portrait de Barnabé Fillion
© Aesop
Piero Fornasetti

Créateur atypique, artisan, graphiste et poète, Piero Fornasetti (1913-1988) est un personnage à part dans l’univers du design italien, sans doute l’un des plus prolifiques artistes décorateurs du XXe siècle. Entre art et artisanat, son œuvre foisonnante témoigne de son imagination sans limites, de sa virtuosité dans l’art de raconter des histoires à travers d’inimitables meubles, objets et décors. Piero Fornasetti est représenté par Nilufar (Milan).

Trumeau, Piero Fornasetti – 1956,
bois laqué, transfert lithographique effet « malachite »,
Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Roberto Giulio Rida

Roberto Guilio Rida est né à Milan en 1943. D’abord antiquaire, il fréquente les maîtres de Murano qui lui enseignent le métier du verre. A partir de 1973, il se spécialise dans les arts du XXe siècle et crée des luminaires et du mobilier habillé, recouvert ou détouré de verre et de cristal. Sans se soucier des courants, il entraîne dans un monde étrange où s’entrechoquent la science-fiction, la Renaissance italienne et l’intensité d’une lumière minérale. Roberto Giulio Rida est représenté par la Nilufar (Milan).

Cabinet Penta , Roberto Giulio Rida – 2018,
bois, verre et cristaux, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Laurent Grasso

Roberto Guilio Rida est né à Milan en 1943. D’abord antiquaire, il fréquente les maîtres de Murano qui lui enseignent le métier du verre. A partir de 1973, il se spécialise dans les arts du XXe siècle et crée des luminaires et du mobilier habillé, recouvert ou détouré de verre et de cristal. Sans se soucier des courants, il entraîne dans un monde étrange où s’entrechoquent la science-fiction, la Renaissance italienne et l’intensité d’une lumière minérale. Roberto Giulio Rida est représenté par la Nilufar (Milan).

Future Herbarium, Laurent Grasso – 2020,
bronze blanc, Courtesy Perrotin
© Jérémie Léon
Sans Titre (sculpture enfant), Laurent Grasso – 2018,
bronze, Courtesy Perrotin
© Jérémie Léon
Studies into the past, Laurent Grasso,
huile et feuille de palladium sur bois, Courtesy Perrotin
© Jérémie Léon
Milène Guermont

Née en 1981, l’artiste plasticienne Milène Guermont vit et travaille à Paris. Après des études d’ingénieur, elle intègre l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs où elle se fait remarquer pour ses œuvres en béton polysensoriel conjuguant poésie et innovation. Elle crée le monument Instants pour le 70e anniversaire de la Seconde Guerre Mondiale à Utah Beach, la tombe Causse au cimetière Montparnasse et l’installation monumentale Phares présentée place de la Concorde à Paris en 2015, dans le cadre de « l’année internationale de la lumière », initiée par l’Unesco.

L’artiste conçoit actuellement la sculpture habitable Maison Guermont, une œuvre d’art total au cœur de Paris, réunissant plus de soixante entreprises et artisans.

Chemisier Cannetille, Milène Guermont – 2020,
Jupe 1,2,3 Soleil, Milène Guermont – 2020,
Souliers Cleopatra, Milène Guermont – 2020,
pièces uniques, Collection Maison Guermont
© Jérémie Léon
Camille Henrot

Née en 1978 à Paris, Camille Henrot vit et travaille entre New York et Berlin. Ses œuvres témoignent d’une grande variété de médiums (installations, sculptures, dessins et vidéos). Lion d’argent de la meilleure jeune artiste à la biennale de Venise 2013 pour son œuvre Grosse Fatigue, le travail de Camille Henrot reconsidère les typologies d’objets et les systèmes de pensée établis. Camille Henrot présente son travail dans des expositions personnelles au Palais de Tokyo à Paris, au Hammer Museum à Los Angeles, à la Tokyo Opera City Art Gallery et à la Fondazione Memmo à Rome. Camille Henrot est lauréate du Prix Nam June Paik en 2014 et du Edvard Munch Art Award en 2015. Camille Henrot est représentée par kamel mennour (Paris/Londres).

Amoeba, Camille Henrot – 2014,
bronze, métal et plastique, kamel mennour (Paris / London)
© Jérémie Léon
L’Amour des animaux, Camille Henrot – 2014, (« Tropics of Love » series),
diptyque, encre de chine sur papier, kamel mennour (Paris / London)
© Jérémie Léon
Mathias Kiss

Mathias Kiss est un artiste contemporain français d’origine hongroise, né en 1972 à Poissy. Il vit et travaille à Paris. Il mène une réflexion autour de la dé-construction de l’héritage classique à la croisée de la peinture, de la sculpture et de l’architecture. Son travail provoque l’effacement des barrières entre l’art et l’artisanat, dans la lignée de courants comme le mouvement Arts & Crafts ou l’école du Bauhaus. Il expose au Musée des Arts Décoratifs en 2016, et au Palais des Beaux-Arts de Lille en 2019. En 2013, il obtient le Wallpaper Design Award puis le Young International Art Fair Brussels Award en 2016. Il a été président du jury du Grand Prix de la Création de la ville de Paris – catégorie métiers d’art – en 2020.

Sans 90 degrés, Mathias Kiss – 2021,
miroir, pièce unique, Galerie Armel Soyer
© Jérémie Léon
Sans 90 degrés Sky Mirror, Mathias Kiss – 2021,
miroir, commission spéciale pour Genius Loci,
© Jérémie Léon
Studio KO

Depuis leur rencontre à l’école d’architecture des Beaux-Arts de Paris et la création consécutive de leur studio en 2000, Karl Fournier et Olivier Marty apposent leur écriture singulière à toutes les échelles de leurs projets. Héritier d’une formation classique, le duo revendique une approche globale et immersive de son métier, de l’architecture à l’architecture d’intérieur en passant par le design de mobilier. Architecte du musée Yves-Saint-Laurent à Marrakech, de l’hôtel Chiltern Firehouse à Londres, auteur de la rénovation du mythique Château-Marmont à Los Angeles, Studio KO conçoit pour chacun de ses projets du mobilier pièce unique, source d’expérimentation inédite, de rencontres avec de nouvelles textures, techniques et lumières.

À travers le miroir, Studio KO – 2020,
table en verre
© Jérémie Léon
Alicja Kwade

Née en 1979 à Katowice, en Pologne, Alicja Kwade est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Berlin. L’œuvre d’Alicja Kwade questionne notre réalité et reflète les notions de temps et d’espace dans notre vie quotidienne. Son travail sculptural explore la matière et recourt aussi bien à des objets issus du quotidien qu’à des matériaux bruts tels que le verre, le bois ou encore le cuivre. Lors de sa participation à la Biennale de Venise en 2017, Alicja Kwade a présenté l’œuvre WeltenLinie qui initiait son exploration singulière de l’espace et de sa perception. En 2019 elle crée une installation monumentale pour le toit du MET de New York. Alicja Kwade est représentée par kamel mennour (Paris/Londres).

CitrusQuantum, Alicja Kwade – 2020,
bronze et marbre, kamel mennour (Paris / London)
© Jérémie Léon
Bas Smets & Eliane Le Roux

Architecte du paysage, le Belge Bas Smets a fondé son agence à Bruxelles en 2007. Il conçoit dans le monde entier des projets d’aménagements, du parc urbain au jardin privé. Il est notamment l’auteur des dix hectares du parc Thurn & Taxis à Bruxelles et du front de mer Himara en Albanie. Il a été choisi pour concevoir le Parc des Ateliers de la fondation Luma à Arles, en étroite collaboration avec les architectes Frank O. Ghery et Annabelle Selldorff. Eliane Le Roux est une architecte franco-argentine, graphiste et décoratrice. Elle a fondé en 2014 UNDR, un studio de création basé à Paris évoluant aux carrefours de l’art, du graphisme et de la technologie. Ensemble, le duo a conçu une série de pièces de mobilier d’extérieur dont le banc Salta, réalisé en pierre de Belgique et exposé en exclusivité dans Genius Loci.

Salta Blue, Bas Smets & Eliane le Roux – 2021,
banc en pierre bleue de Belgique
© Jérémie Léon
Marion Mailaender

Architecte d’intérieur et designer, Marion Mailaender vit et travaille entre Paris et Marseille d’où elle est originaire. Figure de la nouvelle scène française, elle crée aussi bien des objets que des scénographies, réalise des projets résidentiels et commerciaux. Dans chacune de ses réalisations, la créatrice révèle son audace et son humour, se jouant des conventions et n’hésitant pas dépasser les limites de goût, à détourner références, codes, matériaux et typologies. Elle a collaboré avec l’artiste Sophie Calle, la créatrice de mode Amélie Pichard et le designer colombien Esteban Cortazar.

Chaise Superpesante, Marion Mailaender – 2017,
bronze, pièce unique
© Jérémie Léon
Nao Matsunaga

Né à Osaka au Japon en 1980, Nao Matsunaga vit et travaille à Londres. Son travail, influencé par les mythes, les symboles et les objets rituels aborde les notions de dualité et d’opposition en mêlant les médiums tels qu’argile et bois ou en juxtaposant les contraires: mat et brillant, organique et géométrique. Nao Matsunaga est représenté par Nilufar (Milan).

Broker, Nao Matsunaga – 2019,
porcelaine émaillée, Nilufar Gallery
Gaze, Nao Matsunaga – 2019,
porcelaine émaillée, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Julian Mayor

Né en 1976, l’artiste et designer Julian Mayor vit et travaille en Angleterre. Diplômé d’une Maîtrise au Royal College of Art en Design Products, il se fait connaître pour ses œuvres sculpturales en acier soudé. Chacune de ses œuvres est créée sur ordinateur puis élaborée dans son atelier. En 2004, il collabore avec le designer britannique Tom Dixon, expose au Victoria & Albert Museum à Londres et au Museum of Arts and Design, à New York. Julian Mayor est représenté par Armel Soyer (Paris).

Jagged Edge, Julian Mayor – 2021, sculpture en acier soudé,
création spéciale pour Genius Loci, Galerie Armel Soyer
© Jérémie Léon
Studio Nucleo

Studio Nucleo est un collectif d’artistes et de designers basé à Turin en Italie. Fondé en 1999 par Stefania Fersini, Alice Carlotta Occleppo et Alexandra Denton, le studio est dirigé par Piergiorgio Robino. Nucleo intervient dans les champs de l’art contemporain, du design et de l’architecture. Inspiré par le temps, l’humain et l’évolution, le travail du studio mêle théories et expérimentations pour évoquer le passé, le présent et le futur. Les créations de Studio Nucleo ont été exposées dans le monde entier, notamment au Centre Pompidou à Paris et au MoMa à New York. Studio Nucleo est représenté par Nilufar (Milan).

Banc Color Lenses, Piergiorgio Robino, Studio Nucleo – 2020,
résine époxy, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Damian O’Sullivan

Né en 1969 en Angleterre, le designer d’origine franco-irlandaise Damian O’Sullivan vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Son approche de l’objet, qu’il soit accessoire de table, de mode, pièce de décoration ou de mobilier, repose sur une réflexion permanente sur l’usage et une place de choix accordée aux matériaux. Dans chacun de ses projets, Damian O’Sullivan cherche à surprendre, parfois à la limite du visible. Diplômé du Royal College of Art à Londres, il a enseigné à la Design Academy d’Eindhoven et a fondé le studio O’Sullivan à Bruxelles. Ses créations ont notamment été éditées par Hermès, Delvaux, Philips, Rosenthal et Louis Vuitton.

Bougeoir Louange, Damian O’Sullivan – 2021,
aluminium et laiton, Edition Studio O’Sullivan
commission spéciale pour Genius Loci,
© Jérémie Léon
Vase Solange, Damian O’Sullivan – 2021,
faïence, commission spéciale pour Genius Loci,
Edition Studio O’Sullivan
© Jérémie Léon
Ico Parisi

Architecte et designer, Domenico, dit Ico, Parisi (1916 – 1996) incarne le style moderne italien des années 1950. En 1945, Ico Parisi organise la première exposition de mobilier contemporain à Côme. Sa collaboration avec Gio Ponti, Lucio Fontana ou encore Bruno Munari influence sa vision de l’architecture et du design de mobilier. Il crée des intérieurs, du mobilier fait de bois et de métal, de la verrerie, des bijoux, des projets d’architecture, conçus seul ou avec sa femme Luisa. De nombreux fabricants éditent ses meubles (Singer & Sons, MIM, Cassina, Cappellini, Altamira…). Ico Parisi est représenté par Nilufar (Milan).

Fauteuils, Ico Parisi – 1949,
Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Gio Ponti

Architecte, designer, peintre, dessinateur, fondateur de la revue DOMUS qu’il lance en 1928, Gio Ponti fait partie des grands maîtres italiens dont l’œuvre protéiforme s’étend sur six décennies. Né à Milan en 1891 et disparu en 1979, Gio Ponti exprima sa créativité aussi bien dans des projets d’architecture publique et privée, des églises, des universités, des résidences. Designer prolifique, passionné par la céramique et les savoir-faire, il fut un ardent défenseur de l’art de vivre italien et un protagoniste majeur du design italien de l’après-guerre. Ses œuvres les plus connues sont la Tour Pirelli, construite de 1956 à 1960 à Milan, la villa Planchart à Caracas et la chaise Superleggera, créée pour Cassina en 1957. Conjugaison de néo-classicisme et de modernisme, la villa L’Ange Volant, à Garches, près de Paris – commanditée Tony Bouilhet et construite entre 1925 et 1927 -, représente sa première réalisation architecturale à l’étranger. Pour la première fois, Gio Ponti y pose les bases de son concept de Casa all’italiana. Des poignées de porte aux plafonds peints en passant par les miroirs gravés et les luminaires, il y dessine sa première esquisse d’œuvre d’art total.

Fauteuils Première classe, Gio Ponti & Giulio Minoletti – 1950,
modèles réalisés par Officine Breda pour la Première classe
du train ETR 300 Settebello, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Angeli, Gio Ponti – 1970,
acrylique sur plexiglas, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Angeli, Gio Ponti – 1970,
acrylique sur plexiglas, Nilufar Gallery
Bureau, Gio Ponti – 1957,
pièce unique, Collection Tony & Carla Bouilhet, Nilufar Gallery
Paire de fauteuils, Gio Ponti – 1953,
noyer, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Chaise, Gio Ponti – modèle Cassina de 1961,
bois de frêne teinté à l’aniline et poli,
tapisserie en alacantra vert
Fauteuil Parco dei Principi, Gio Ponti – 1960,
Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Agnès Sébyleau

Née en 1961, l’artiste et plasticienne Agnès Sébyleau vit et travaille à Paris. Diplômée en cinéma et en Lettres Modernes, elle s’initie progressivement aux arts créatifs. Inspirée par l’aspect minimal des objets, elle confectionne des sculptures en ficelles crochetées, en grillage assemblé et en intissé cousu. Agnès Sébyleau est représentée par Armel Soyer (Paris).

Angelo, Agnès Sébyleau – 2021,
lin blanc, Galerie Armel Soyer, pièce unique,
création spéciale pour Genius Loci
© Jérémie Léon
Jonathan Trayte

Né en 1980 à Huddersfield au Royaume Uni, Jonathan Trayte vit et travaille à Margate dans le Kent. Inspiré par l’avidité de la société de consommation et l’influence de la publicité sur les prises de décision, le travail de Jonathan Trayte réinterprète le monde naturel en créant des facsimile surréalistes aux couleurs saturées dans des matériaux divers. Il explore la psychologie du désir à travers les surfaces, les matériaux, la lumière et la couleur. Il a participé à de nombreuses expositions internationales notamment en 2015 à la Royal Academy of Arts à Londres. En 2019, il a réalisé une installation monumentale commandée par Sculpture in the City pour la ville de Londres. Jonathan Trayte est représenté par Nilufar (Milan).

Woman with Fruit, Jonathan Trayte – 2019,
bronze, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Kaaawa Lawn, Johnathan Trayte – 2019,
bronze, Nilufar Gallery
© Jérémie Léon
Alix Waline & Sabatina Leccia

Formée aux Beaux-Arts de Paris, Alix Waline étudie le textile à l’école de La Cambre de Bruxelles. Inspirée par les cellules du corps humain, l’artiste s’initie à l’esthétique pointilliste et collabore avec des hôtels (le Chess Hôtel) et des restaurants (Kinugawa, Table et Akrame) à Paris avec la complicité de l’agence d’architecture d’intérieur Gilles & Boissier. Son dessin mêle les formes organiques et l’abstraction. Alix Waline est représentée par Armel Soyer (Paris).

Sabatina Leccia est une artiste française née en 1984 qui vit et travaille à Montreuil près de Paris. Ses œuvres oscillent entre l’art et l’artisanat. En 2012, elle est diplômée du MA Material Futures à la Central Saint Martin’s School of Art and Design à Londres où elle développe la broderie expérimentale. Avant d’installer son atelier à Paris, elle travaille comme brodeuse indépendante pour la haute couture. En 2015, elle expose sa série Peinture Broderie à la galerie Amélie de Borchgrave à Bruxelles. Sélectionnée pour une résidence d’art en Estonie, elle y développe Poetic Plastic.

En 2019, Sabatina Leccia est choisie par Patou pour broder le costume de l’académicienne Barbara Cassin en collaboration avec La Fabrique Nomade et le studio Baqué Molinié.

Nucleus, Alix Waline & Sabatina Leccia – 2020,
encre, calque et broderie sur papier Arches, Galerie Armel Soyer
© Jérémie Léon

Les Commandes spéciales

Plusieurs commandes spéciales réalisées pour Genius Loci et inspirées de l’esprit de L’Ange Volant prennent place dans la villa, à l’intérieur comme à l’extérieur.

L’architecte Franklin Azzi signe sa première intervention artistique avec Le Saint, une installation lumineuse en référence à la spiritualité du lieu et de son créateur. Conçue comme œuvre inaugurale de l’expérience Genius Loci, celle-ci flotte comme par magie dans la cour d’entrée de l’Ange Volant.

L’artiste Mathias Kiss déploie les ailes de l’ange de la villa sur la pelouse du jardin dessiné par Gio Ponti. Cette installation en feuilles d’inox poli symbolise l’ombre portée de l’ange volant.

Dans la villa, l’architecte et designer Sophie Dries dévoile un miroir en verre de Murano incrusté de pierres en référence à la passion de Gio Ponti pour les minéraux et à son obsession de la transparence. L’artiste anglais Julian Mayor crée une table basse miroitante en acier soudé taillé comme un bloc de cristal. L’artiste espagnole Maloles Antignac réalise une sculpture inspiré par l’iconographie de la main, l’une des thématiques iconiques de l’œuvre céramique de Gio Ponti. La sculpture textile d’Agnès Sébyleau déploie ses ailes tentaculaires comme les doigts d’une main prodigieuse. Le designer franco-irlandais Damian O’Sullivan présente un bougeoir double, inspiré du thème de l’union, hommage à la recherche de lumière et de légèreté du designer italien, ainsi qu’un vase qui conjugue la rondeur sensuelle et la rigueur géométrique dans une même forme.

Le compositeur Jérôme Échenoz a capturé l’esprit du lieu pour réaliser l’installation sonore qui accompagne le visiteur dans sa déambulation, de l’entrée jusqu’aux chambres à l’étage. Le nez Barnabé Fillion fait, quant à lui, vibrer l’âme du lieu et les grands thèmes d’inspiration de Gio Ponti, tels que le miroir, la transparence et la légèreté, à travers un parfum créé sur-mesure pour Genius Loci, qui se donnera à sentir par étapes successives, note après note.

Plusieurs commandes spéciales réalisées pour Genius Loci et inspirées de l’esprit de L’Ange Volant prennent place dans la villa, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Avec l’œuvre Spectral Ponti réalisée avec la collaboration de Diorama productions pour Genius Loci, l’artiste Laurent Grasso cherche à explorer une dimension surnaturelle de l’esprit du lieu. Son film conduit le spectateur à travers la maquette virtuelle de la villa L’Ange Volant de Gio Ponti au moyen de scanners LIDAR. Il s’inscrit dans la lignée de sa série Spectral Orsay, récemment réalisée au sein du musée d’Orsay. Spectral Ponti révèle sa vision à la fois ultra-contemporaine et au-delà du temps de la villa. Habitué à travers ses œuvres à plonger le spectateur dans un monde troublant qui efface les limites spatio-temporelles et fait surgir le mystère, Laurent Grasso propose un voyage dans le temps. Son télescopage des mondes fait écho à la conception de Gio Ponti pour qui l’architecture se voulait une suite de spectacles.

Les Partenaires

Villa L’Ange Volant

C’est dans un écrin de verdure entre Paris et Versailles que Gio Ponti a imaginé en 1927 la villa L’Ange volant pour la famille Bouilhet, la famille fondatrice et dirigeante de l’orfèvre Christofle. Envisagée comme un tout, de la poignée de porte au jardin, cette maison de campagne est l’unique réalisation de l’architecte milanais en France. Longtemps réservée au cercle familial et amical, l’Ange Volant a récemment ouvert ses portes aux amoureux de l’œuvre de Gio Ponti, le temps d’une visite ou d’un séjour.

Pour toutes informations sur les modalités de visite ou de location:
angevolant.com
@villa.angevolant

Christofle

Charles Christofle a vingt-cinq ans en 1830, lorsqu’il crée la société qui porte son nom. La Maison acquiert une réputation de savoir-faire et d’élégance grâce à ses clients prestigieux: le roi Louis-Philippe, Napoléon III, le paquebot Normandie qui prend la mer avec plus de 40 000 pièces d’orfèvrerie à son bord, et grâce aux nombreuses récompenses des Expositions universelles, de 1855 à 1937. Au point que la marque rejoint les collections du musée des Arts décoratifs et du Louvre. Maison historique, Christofle vit également avec son temps et séduit les jeunes générations grâce à ses créations d’arts de la table contemporaines qui réinventent la convivialité d’aujourd’hui et de demain en faisant de l’art du partage un véritable art de vivre. Christofle signe de nombreuses collaborations à succès avec des artistes et designers dans le but de créer des pièces qui savent répondre avec élégance aux usages contemporains.

christofle.com
@christofle

Diorama

Diorama est une société de production 3D, fondée en 2016 par Gilberto Bonelli et Gianni Vesentini, tous deux diplômés de la faculté d’architecture Politecnico à Milan. Basée à Milan, Paris et Vérone en Italie, Diorama est spécialisée en direction artistique et création d’images, vidéos, réalité virtuelles et contenus digitaux pour l’architecture, le design, la scénographie, la mode, l’urbanisme, l’art et le cinéma.

diorama.eu
@diorama.eu

Bang & Olufsen

Bang & Olufsen est une marque d’équipements audiovisuels haut de gamme fondée en 1925 à Struer, au Danemark, par Peter Bang et Svend Olufsen, deux pionniers dont l’engagement et la vision restent aujourd’hui encore au cœur de la stratégie de l’entreprise. Depuis près d’un siècle, Bang & Olufsen s’efforce de repousser toujours plus loin les limites de la technologie, ce qui lui a permis de se maintenir à la pointe de l’innovation en matière de son.

bang-olufsen.com
@bangolufsen

Metaphores

Précurseur dans le tissage et l’édition d’étoffes pour la décoration intérieure, Métaphores est une marque inspirante et contemporaine reconnue, rattachée à la filière textile Hermès.

Signature française par excellence, Métaphores fédère les savoir-faire centenaires de Verel de Belval pour les soieries d’ameublement et Le Crin pour le tissage manuel du crin, ainsi que la maîtrise des matières textiles d’une inventivité sensorielle et visuelle remarquables.

Les étoffes Métaphores naissent d’une subtile alchimie entre la matière, l’histoire et le geste, soutenue par le choix rigoureux de ses partenaires et la sélection de ses matières premières. Une démarche de développement durable globale qui oriente les collections vers un plus faible impact environnemental.

metaphores.com
@metaphores

Castor

Depuis l’ouverture de son atelier-fleurs en 2017 dans une cour apaisée du Marais parisien, Louis-Géraud Castor cultive l’esprit qui l’a guidé pendant quinze ans alors qu’il était marchand d’art et d’antiquités : toujours rechercher le beau et le transmettre dans son essentielle expression. Son matériel naturel est une palette avec laquelle il retrouve les racines de ces courants d’art qu’il admire: les couleurs, comme les Primitifs Hollandais ; la texture, à la manière de Jean-Michel Frank ; la main visible, celle de l’artisan. Il envisage une composition comme un objet-tandem, vivant et changeant. A la fois geste de l’élégance française et œuvre partiellement éphémère, le vase n’est plus un contenant mais le prolongement du vivant, un élément qu’il choisit aujourd’hui auprès d’artistes contemporains comme Mathilde Martin, Alana Wilson ou Denis Polge. A l’ornemental et l’ostentatoire, cet artisan engagé préfère l’exigence de la fraîcheur et de la saisonnalité. Chaque choix devient symbole du vivant et du vécu. Louis-Géraud Castor s’inscrit dans une démarche raisonnée où la fleur redevient un produit luxueux par le soin apporté à une production respectueuse de la terre et de ses rythmes.

castor-fleuriste.com
@castorfleuriste

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Chaque réservation est individuelle, nominative et non modifiable. Si vous souhaitez réserver pour plusieurs personnes, veuillez procéder à plusieurs réservations et indiquer les coordonnées de chaque visiteur.

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– MARION VIGNAL

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VISITES PRIVÉES INDIVIDUELLES ET SUR-MESURE

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• Villas ou palais privés en présence de leur propriétaire.
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immatriculée sous le numéro W751261664

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